Troubles associés
La dépression existentielle
L'inhibition intellectuelle
Troubles alimentaires (TCA)
Déficit d'attention avec/sans hyperactivité (TDA/H)
Opposition-provocation (TOP)
Dyslexie, etc.
Phobie scolaire
Bipolaire
Borderline - Etat limite
Spasmophilie
Enfants Indigo
Pourquoi "ne rien faire ..."
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Douance
et troubles alimentaires
Anorexie et boulimie, tendance à l’intellectualisation,
perfectionnisme, incapacité de reconnaître ses émotions,
refus de grandir… Clichés typiques, largement répandus
dans le domaine médical, cette vision classique des troubles du
comportement alimentaire (TCA) détermine à l’heure
actuelle l’orientation du suivi thérapeutique des jeunes
filles qui en souffrent…
Malgré le taux d’échec important des
traitements psychologiques existants, les médecins et psychologues
semblent persister dans la voie prise depuis de nombreuses années
sans penser à envisager la question sous un autre angle…
Et si certaines jeunes filles douées « utilisaient »
les troubles alimentaires pour répondre à leurs besoins
non reconnus (sécurité, reconnaissance, passion, perfection,
limites, frustration…) ? Et si elles s’étaient tout
simplement fait piéger sur le chemin de leur quête d’identité
par ces maladies complexes qui les éloignent un peu plus de leur
être véritable ?
1° Affamée de reconnaissance
D’une adolescente anorexique ou boulimique, on dira
qu’elle refuse son corps, qu’elle n’accepte pas les
changements liés à la puberté, qu’elle a un
problème affectif… Elle est en conflit, elle ne s’aime
pas ; normal, c’est la crise d’adolescence ! On lui renvoie
d’elle une image qui ne lui correspond pas, on l’enferme dans
les stéréotypes d’une maladie que même les médecins
ont encore du mal à comprendre aujourd’hui… Troubles
alimentaires : le désespoir a un nom, il est justifié, il
pourra être soigné… Mais on passe à côté
de l’essentiel : derrière le symptôme, il y a cette
jeune fille affamée de reconnaissance, passionnée, débordante
de vie, mais ne sachant comment vivre.
2° Se construire une armure
Lorsque les troubles alimentaires surviennent, le corps
devient une armure, un rempart, une protection vitale pour tenir à
l’écart de l’esprit le monde extérieur. A l’adolescence,
l’équilibre précaire dans lequel l’enfant doué
non reconnu avait pu évoluer jusque là vient souvent à
se rompre : l’image qu’on lui renvoie d’elle ne lui
convient plus… Entre banalité et conformisme, les malentendus
deviennent trop douloureux. Désarmée et vulnérable,
trop consciente de toutes les étapes à franchir pour atteindre
l’âge adulte, la jeune fille se sent exposée à
des dangers qu’elle ne peut maîtriser.
Son corps-muraille… Elle grossit pour renforcer
sa carapace, pour se donner un peu d’épaisseur, de consistance…
Elle maigrit pour atteindre l’essence de sa personnalité,
pour toucher du bout des doigts cette perfection et cet absolu qui lui
sont chers… Anorexique ou boulimique, l’adolescente cherche
désespérément qui elle est. Son corps-identité...
Différentes des autres, elle se gave ou elle se prive. Son symptôme
justifie ses particularités.
3° L’intolérable
frustration
Classiquement, les crises de boulimie sont considérées
comme un moyen de remplir un vide affectif, de lutter contre l’ennui
et le désoeuvrement, de gérer une trop grande frustration…
Comme s’il ne s’agissait que d’un caprice de petite
fille gâtée !!!
Comme le dit Jeanne Siaud-Facchin, « l’intolérance
à la frustration correspond toujours à une fragilité
émotionnelle. Ne pas pouvoir tolérer qu’un plaisir,
qu’une satisfaction soit différé correspond à
une impossibilité à gérer le doute et l’incertitude.
» Or, chez la jeune fille boulimique, il semblerait que toutes les
situations quotidiennes se transforment en épreuves insurmontables.
A chaque instant, la distance entre un désir et sa satisfaction
la plonge dans un abîme d’angoisse… Entre l’envie
de réaliser quelque chose et la concrétisation de ses projets,
il y a un espace-temps durant lequel la pensée va se mettre en
marche pour attendre… Or, chez les enfants doués, penser
est un processus complexe et sans limite. L’incertitude devient
dès lors trop inquiétante et pour s’en protéger
et maintenir son équilibre, il faut que les choses se passent immédiatement.
La frustration apparaît donc ici comme une peur
intense de penser. En venant court-circuiter la réflexion, les
crises de boulimie agissent comme un « interrupteur de pensée
» : en se gavant, la jeune fille boulimique « oublie »
provisoirement ses projets, ses désirs et surtout, tous les obstacles
qui pourraient se mettre sur la route de leur réalisation et qu’elle
ne manque pas d’évoquer. Il n’y a plus que l’acte
alimentaire (ou le refus de se nourrir, dans le cas de l’anorexie)
qui compte.
4° Une petite fille perdue
dans un corps de femme
Le refus de grandir, de devenir adulte et d’accéder
à la sexualité est fréquemment invoqué pour
justifier l’apparition des troubles alimentaires. Or, si la perte
ou la prise de poids induisent bel et bien un aspect corporel androgyne,
pourquoi considérer d’emblée que celui-ci est recherché
pour fuir à tout prix ses responsabilités d’adulte
et sa féminité ?
De nombreuses études ont démontré
que les adolescentes anorexiques ou boulimiques avaient généralement
été des enfants responsable et matures, ne reculant devant
aucun devoir et toujours prêtes à rendre service. Tout se
passe comme si, à un moment, elles avaient cessé de croire
en leur capacité d’affronter les situations de la vie de
tous les jours, comme si elles avaient essayé d’être
grandes, mais estimaient ne pas avoir réussi, comme si elles rêvaient
de vivre pleinement leur rôle de femme, mais qu’elles craignaient
d’y échouer.
Connaissant les caractéristiques de la douance
(hypersensibilité, empathie, lucidité…) et les difficultés
qui peuvent en découler (manque de compréhension, sentiment
de non-appartenance au groupe des pairs, isolement…), on peut s’interroger
sur l’influence de ces facteurs dans l’apparition des TCA.
Avant de devenir anorexique ou boulimique, l’adolescente est généralement
passée par une période durant laquelle elle se trouvait
tiraillée entre son besoin d’autonomie et son incapacité
à s’éloigner du cocon familial lié au manque
d’identification possible aux autres jeunes de son âge. Durant
cette période où elle aurait dû vivre différentes
expériences plus ou moins fructueuses et les confronter à
celles de ses pairs, cette jeune fille se sera sentie étrangère
aux préoccupations des ses camarades, éloignée de
leurs centres d’intérêt et de leurs façons de
vivre le quotidien. Dès lors, il lui est quasi impossible de s’identifier
à eux et de construire ainsi son identité propre. Aux yeux
du monde extérieur, sa difficulté à assumer le passage
à l’âge adulte passera pour un manque de maturité…
Qui pensera à relier cette crainte à son extrême lucidité,
à ses interrogations sans fin et à son perfectionnisme ?
5° Echapper aux réponses
toutes faites
A l’abri dans leur armure de graisse ou derrière
leur apparence d’extrême fragilité, les jeunes filles
douées souffrant de troubles alimentaires continuent à rechercher
désespérément la reconnaissance et la compréhension
de leur entourage. La plupart du temps, elles ne trouvent malheureusement
que quelques solutions toutes faites en guise de réponse. Elles
finissent bien souvent par se perdre sous l’afflux des symptômes
et des hypothèses qu’on leur offre pour justifier leur malaise.
Seul un dialogue attentif avec une personne sensibilisée à
la douance et capable de pressentir en elles la force des passions qui
les animent pourra les aider à déployer leurs ailes et à
atteindre l’épanouissement.
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